La commission «Genève internationale» du parti est particulièrement active et s’attache à garder un lien avec le terrain. Elle a organisé récemment plusieurs visites d’acteurs clefs de ce secteur. Vincent Subilia, président de la commission, conseiller municipal et candidat au Grand Conseil, revient sur le travail effectué.

Une attractivité à défendre

Alors que débute la rénovation du Palais des Nations, que démarrent les travaux de la route des Nations et que se dessine la future Cité de la Musique (à la Place des Nations, égale ment ), force est de constater que le quartier dit des Nations connaît une métamorphose sans précédent. Qu’il s’agisse de la Maison de la Paix et de sa résidence d’étudiants – à laquelle un nouveau campus s’ajoutera le long de la route de Ferney, du Campus Biotech ou encore du Forum Santé, une mue réjouissante s’opère sur la rive droite.

Ce changementde physionomie traduit la vitalité de la Genève internationale. Elle incarne le dynamisme des organisations (gouvernementales ou non) gui développent leurs activités à Genève, devenu le cœur opérationnel du système onusien, et du secteur privé international qui déploie également ses ailes dans ce périmètre jadis industriel (à l’instar du navire amiral de JTI).

Des développements qui viennent ancrer dans le béton la réalité du multilatéralisme, dont Genève est le berceau, et confirmer – si besoin était – que la prospérité genevoise dépend de la diversité de son écosystème, mais surtout de son ouverture au monde. Le succès de la « plus petite des grandes villes» repose en outre sur sa matière grise (à défaut de matières premières) et sur sa capacité à s’adapter, avec pragmatisme, dans un monde en constante évolution.

« La prospérité genevoise dépend de la diversité de son écosystème, mais surtout de son ouverture au monde. »

Grâce aux efforts menés par le PLR , aux trois échelons de notre démocratie fédéraliste, et en particulier le remarquable travail effectué par notre Président François Longchamp et ses services, dont le délégué à la Genève internationale, nous pouvons désormais envisager avec davantage de sérénité l’avenir d’un secteur d’activités aux retombées déterminantes pour Genève et dont l’essence même se confond avec l’ADN de notre cité.

Une attractivité à défendre

L’arrogance n’est toutefo is pas de mise. Dans un monde marqué du sceau des replis protectionnistes, dictés par les crispations identitaires, il importera de se battre, en fédérant toutes les bonnes volontés, pour conserver l’attractivité de Genève. Une exigence pour nos organisations internationales, comme pour les sociétés étrangères, qui doivent y trouver la stabilité, la créativité et le pragmatisme que requiert notre environnement multipolaire.

Parmi les «seftfactor» qui favorisent davantage encore cet arrimage figure le facteur humain. Le décloisonnement entre les « Genève locales » et la Genève dite internationale, également plurielle, constitue un levier déterminant pour consolider cet ancrage.

La commission « Genève internationale» du PLR y œuvre, avec plaisir et conviction. Au-delà du travail d’analyse prospective, nourri des auditions de multiples acteurs de la Genève internationale, notre commission est partie à la découverte de ceux qui la font au quotidien sur le terrain. C’est ainsi qu’après des visites au Palais de Nations portant sur sa rénovation et sur « le programme de changement de perception» initié par le directeur général Michael Moeller pour rapprocher Genevois et internationaux, notre commission a été accueillie au Centre d’accueil de la Genève internationale (CAGI). Cette plateforme unique de services destinés à nos hôtes est soutenue par les pouvoirs publics, mais également par plusieurs intervenants privés, dont la CCIG, et dirigée par l’Ambassadeur Pierre de Cocatrix. Dans ce même esprit, notre Commission est partie à la (re)découverte de la Maison de la Paix, pour en appréhender la richesse architecturale comme les programmes dispensés par ce pôle d’excellence académique  qu’est le Graduate Institute (dont le soussigné, tout comme de nombreux autres PLR, a l’honneur d’être un alumni), et à la rencontre du Centre du commerce international, remarquable organisation internationale née de la volonté conjointe de l’OMC et de l’ ONU (CNUCED) ayant pour vocation la promotion du commerce comme vecteur de développement de nos PME.

« Le décloisonnement entre les «Genève locales» et la Genève dite internationale, également plurielle, constitue un levier déterminant pour consolider cet ancrage. »

Cette même philosophie a conduit les Jeunes PLR suisses à se réunir à l’OMC, où j’ai eu le plaisir d’être convié par la vice-présidente des JLR genevois Louise Morand, aux côtés notamment de notre Conseiller national Benoit Genecand, du directeur en charge des négociations commerciales, Victor do Prado, et de la Mission suisse auprès de l’OMC. L’objectif – atteint à mes yeux – était de sensibiliser nos militants helvétiques aux atouts de ce pilier de la politique étrangère suisse qu’est la Genève internationale. C’est également à ce titre que j’ai eu le plaisir d’en brosser le portrait aux JLR genevois lors d’un samedi de formation, organisé par son autre vice-président Thomas Juch, durant lequel l’importance des enjeux a été rappelé tout comme le poids que peut peser chacun de nos actes. En témoigne le référendum contre l’extension de l’OMC en 2009 combattu par le PLR, aux côtés d’autres familles politiques et d’AGIR, mouvement militant citoyen, dont le résultat aura été une meilleure connaissance, et donc prise en compte, de cette richesse.

Un statut privilégié qu’il convient de promouv oir et de défendre, avec détermination, pour s’assurer que Genève demeure la « capitale de la gouvernance mondiale», y compris dans les domaines de l’innovation où les efforts menés sous l’égide de notre conseiller d’Etat Pierre Maudet portent leurs fruits. Un combat dont le PLR est le fer de lance incontesté!

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