A l’approche du scrutin du 28 février prochain, qui verra les habitants de la Ville de Genève se prononcer sur l’avenir du Musée d’art et d’histoire (MAH), la pertinence économique de ce projet doit être rappelée à ceux qui en douteraient encore, face aux arguments – hybrides et souvent fantasmés – brandis par les opposants.

Tenons-nous en aux faits. Une vérité comptable s’impose d’abord puisque, sur les 131 millions de coût total du projet, 67 – soit plus de la moitié – seront financés par des fonds privés. Avec ces soutiens, la rénovation associée à l’agrandissement coûtera donc moins cher aux contribuables que la seule rénovation (chiffrée à 80 millions et à laquelle lesdits soutiens n’ont pas souscrit).

En termes de paramètres d’attractivité, on rappellera que la Fondation Gandur pour l’Art y exposera ses collections, qui enrichiront celles du musée ; nul doute que cet apport, dans un écrin rénové, participera à la vitalité touristique de notre Cité. Enfin, ajoutons un élément qui n’est certes pas directement quantifiable, soit l’attachement des Genevois à cette belle institution ; son corolaire en est la responsabilité qui nous incombe s’agissant de son avenir…

Après 18 ans de tergiversations, il s’impose d’agir et non plus d’esquisser des plans B aussi peu réalistes que réalisables. L’équation est simple : souhaitons-nous assister, impuissants, à la dégradation du MAH (qui finira par être condamné à fermer) ou entendons-nous disposer, à coût réduit, d’un musée dûment rénové, agrandi et enrichi ?

Aux yeux de la CCIG, la seconde option doit être retenue pour des raisons économiques évidentes. Souvenons-nous qu’un «tien vaut mieux que deux tu l’auras  » et votons OUI au Musée.

Vincent Subilia

Texte paru sur le site de la CCIG.

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