Alors que les Genevoises et Genevois sont appelés à confirmer dans les urnes leur attachement aux Fêtes de Genève, l’édition 2018 paraît largement compromise. Voilà qui sonne le glas d’une époque dorée, désormais révolue. Cet épisode, résultat de déficits conséquents, aura – espérons-le – pour mérite de contraindre tous les acteurs du tourisme à conjuguer leurs forces pour revaloriser la destination Genève. Finie la politique du pré carré : dans un monde globalisé marqué du sceau d’une concurrence accrue, la rente de situation n’est pas de mise. Il conviendra de faire mieux avec moins, en nous fondant sur un savoir-faire qu’il faut faire savoir.
La Suisse bénéficie d’un capital sympathie unique et Genève d’une notoriété inversement proportionnelle à la taille de ce village global. Au lieu des querelles de clocher (et des crispations institutionnelles), dotons-nous d’une vision d’ensemble pour promouvoir Genève, qui doit se nourrir de notre diversité comme de notre ouverture sur le monde. Mariage unique d’innovation et de tradition, notre région recèle un potentiel unique.
Evitons de répéter ce scenario genevois qui consiste à se penser global tout en s’enferrant dans l’étroitesse de débats locaux. Cessons de prendre le public en otage, la destination Genève mérite mieux. Nous le devons aux Genevois – et donc à nos entrepreneurs – comme à nos visiteurs étrangers. Gageons que les Etats généraux du tourisme convoqués à juste titre le 15 mai par le Conseiller d’Etat Pierre Maudet permettront d’aligner les positions en sortant des postures dogmatiques, avec un objectif clair et unique : valoriser collectivement les atouts de Genève, dont les Fêtes incarnent une dimension (y compris économique) non négligeable.
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