Le 20 octobre prochain auront lieu les élections au Conseil national et au Conseil des Etats. Pour ses voisins, la prospérité de la Suisse est un sujet inépuisable de commentaires, pas forcément élogieux d’ailleurs. Nous qui voyons les choses de l’intérieur, apprécions bien les fragilités de notre pays, les écueils, les atouts à consolider. Très largement dépendante de son commerce international – puisqu’un franc sur deux est gagné à l’étranger – la Suisse doit naviguer en tenant compte de ses voisins, de ses partenaires commerciaux ainsi que de la tectonique de la politique internationale. Comme nous le détaillerons plus loin, un certain nombre d’enjeux seront traités pendant la prochaine législature, qu’il s’agisse des retraites ou de la politique climatique.

Les sujets sont complexes et personne ne détient de solution miracle à nos problèmes actuels ou prévisibles. Toutefois, il est bon de se souvenir, au moment de glisser son bulletin dans l’urne, que la vitalité du tissu économique est une condition indispensable à la transformation qualitative de notre cadre de vie. Sans entreprises prospères, pas de recettes fiscales et pas de bien-être collectif. Comme l’imageait Churchill, « certains considèrent l’entreprise privée comme un tigre prédateur devant être abattu. D’autres, comme une vache à traire. Seuls quelques-uns la voient pour ce qu’elle est vraiment : un cheval puissant qui tire le char ».

Dans les débats nationaux, la députation genevoise qui sortira des urnes le 20 octobre prochain devra avant tout être capable de surmonter les clivages partisans pour se concentrer sur la défense des intérêts du canton. Nous sommes convaincus que, pour cela, il faut des femmes et des hommes de terrain, capables de faire entendre la voix des entreprises ; des candidats qui connaissent le monde de l’entreprise.

Je recommande donc particulièrement à vos suffrages les 24 candidats de l’Entente (dont 12 Jeunes) au Conseil national et, parmi ceux-ci, Christian Lüscher, seul sortant, dont l’engagement pour notre économie n’est plus à démontrer.

S’agissant du Conseil des Etats, Genève dispose d’une chance unique d’avoir – enfin – une représentation capable de maîtriser les enjeux économiques et d’en relever les défis. Il est donc indispensable de voter pour le ticket de l’Entente (liste n° 3) : Béatrice Hirsch et Hugues Hiltpold.