Qu’on le veuille ou non, le taux d’imposition des sociétés participe des principales conditions qui font qu’une entreprise peut encore respirer, investir et se développer. Alors, on peut débattre sur la RFFA ad libitum mais il faut surtout se souvenir qu’elle est le fruit d’une dizaine d’années de travaux et a suscité une large alliance, qui va bien au-delà des partis politiques.

Nous n’en démordrons pas : avec un taux fixé à 13,99% le projet cantonal est raisonnable ; à la fois pour les finances publiques, cantonales et communales, mais aussi en comparaison avec le voisin vaudois.

A l’inverse, en cas de rejet de la réforme, la Suisse devra malgré tout abolir ses régimes fiscaux pour éviter de se retrouver mise à l’écart sur le plan international et confrontée à des mesures de rétorsion qui feront mal à toutes les entreprises. En cas de non à Genève, une abolition pure et simple des régimes fiscaux spéciaux ferait augmenter brutalement la charge fiscale des entreprises internationales. À plus ou moins long terme, cela se traduirait forcément par des délocalisations et, donc, des pertes d’emplois.

C’est donc le dernier moment pour prendre son bulletin de vote à deux mains et voter OUI. Oui à la RRFA fédérale, OUI à la RFFA cantonale et OUI au contreprojet à l’IN 170, qui constitue l’une des parties du volet social de la réforme.

Mesdames et Messieurs les entrepreneurs, nul mieux que vous ne sait expliquer pourquoi cette réforme est nécessaire pour nos emplois. Lundi matin prochain, il sera trop tard !

Votez et faites voter OUI à RFFA !